jeudi 20 décembre 2012

Fin du monde


Beatles à plein volume et vin rouge, voilà ma « préparation psychologique » pour la fin du monde du 21 décembre 2012, 6 heures et quelque.
John et George, vous me manquez tellement, Janis , Jim, Amy, Socrate, Jimi, Claire et François d’Assise aussi. À tantôt, nous arrivons!
Dire qu’il y en a qui  ont acheté des cadeaux et les ont emballés comme si de rien était. Il faut être inconscients. : Les Mayas, man!
Dernière soirée de vie? Je saute de joie. Je repasse dans ma tête mes plus belles folies, mes idées les plus éclatées, je ris comme un fou!
Les files d’attente vont être monstrueuses en haut demain matin. Pire qu’un aéroport. Est-ce qu’il y aura des premières classes?
Fin du monde? Est-ce que je suis content de ma vie? Oui, je l’ai vécue le gaz au fond, comme je le voulais. Que demander de plus?
There are places I will remember. In my life. Wow, John écrivait cela  et il n’avait même pas trente ans. À tout à l’heure l’ami.
George, tu étais mon préféré. Ton côté à la fois pur, intransigeant et réservé m’a conquis dès 1964. J’avais à peine 14 ans.
Hélène, l’amour de ma vie. La seule, l’unique, l’éternelle, l’incomparable. Notre amour franchira les frontières de l’éternité.
Qu’est-ce que la vie sans un brin de folie? Il faut savoir s’éclater, fêter le mammouth tué, manger à s’en éclater les boyaux!
Je twitterai jusqu’à la fin du monde. C’est à dire jusqu’à demain  matin. Est-ce que ça arrivera en Australie en premier?
Les plus beaux souvenirs que je conserverai de ce monde : la musique, les amis, l’amour, les levers de soleil et les canellonis!
« We can work it out! Life is very short and there is no time for fussing and fighting. » Merci Paul de m’avoir ouvert les yeux à temps.
Socrate, Gandhi, Jésus, John Lennon, Martin Luther King, Marilyn Monroe, Félix Leclerc, Jimi Hendrix, George Harrison, à tantôt.
Adieu les impôts, la bêtise, le cancer, la pollution, la grève du hockey, les fouilles dans les aéroports. Ça a du bon la fin du monde.

mardi 4 décembre 2012

Un certain 4 décembre


Le bonheur recouvre ma vie comme un belle bordée de trente centimètres, c’est égal, il y en a partout. Sauf que parfois ça fond!
Mon sapin est installé. Il est magnifique me disent mes voisins. Je me plais à imaginer les innombrables instants de bonheur qu’il provoque.
Qu’est-ce qu’une année, un siècle, un millénaire dans l’histoire de l’Univers? Une poussière, cent poussières, mille poussières!
La fin du monde arrive dans trois semaines. On nous dit d’être prêts. Et mon grand ménage de cave qui n’est pas encore terminé.
Le solstice d’hiver était vraisemblablement un moment attendu à Stonehenge. J’aurais le goût de lever des pierres, de faire des alignements.
Adeste fideles, listes de cadeaux, dinde, messe de minuit, Père Noël, crèche, sapins illuminés et petite neige. Tout un package.
Une plage sans fin, de l’eau turquoise, des tortues, des étoiles de mer, un pélican. Le goût du sel sur ta peau. Le bonheur insouciant.