vendredi 16 mars 2012

Ne me twitte pas


Je suis un mou, je n’ai pas assez de caractère ? J’en ai trouvé cent quarante pour te dire que je te quitte, ma chérie !
Je suis partie chez ma mère avec les deux enfants. J’ai pris la Mercedes. Mon avocat dit que nous allons te plumer.  Bye bye.
C’est vrai, Layla est danseuse. Elle m’a juré qu’elle arrêtait de boire et que la coke, c’était terminé. Alors, je te quitte.
Tes affaires sont sur le palier. C’est terminé. Je me suis finalement décidé. Tes sanglots longs n’y pourront rien changer.
Je te quitte pour une autre. Elle est vieille, pauvre, malade et handicapée. Crois-moi sur parole, ce sera moins dur pour toi.
J’aurais pu t’écrire vingt pages pour te dire pourquoi je te quitte. Je nous épargnerai cela, voilà ! Je suis déjà parti !
Comment voulais-tu que cela dure entre nous? J’aime le rouge, toi le blanc. Je bouge, tu attends. Alors, continue sans moi !
Chérie, tu es si parfaite, tu es si toute… Je n’en peux plus. Je te quitte. Tu n’auras qu’à dire que je ne te méritais pas.
Alors, je suis écœurant, lâche, ennuyeux, looser ? Tu as parfaitement raison ! Je te quitte. Trouve-toi un autre poisson.
Comment voulais-tu que cela marche entre nous? Rappelle-moi quand ta libido refera surface.  Je serai chez ta sœur d’ici là.
Chérie, je t’envoie deux douzaines de roses rouges pour te dire que tu n’en recevras plus d’autres de ma part. Je te quitte !
Chaussette percée, boxer troué, bouton perdu, haleine du maudit, blancs de mémoire; je te quitte avant que tu ne le fasses.
Tu es hyper vigilante. Tu passes ta vie à craindre un accident, à redouter un virus, à te méfier des gens. Moi, je romps.
Bye, je pars, je te quitte, je t’abandonne, je m’enfuis, je débarrasse, je libère, je flye, je fais de l’air, je disparais.
La vie est trop courte pour perdre du temps à se disputer. Je t’enverrai des cartes postales. Sans rancune, je t’ai aimée.

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