vendredi 16 mars 2012

Quelques gazouillis


Faire le tour du monde, tout voir et ne rien retenir. Toi, tu préfères sagement t’arrêter et prendre racine, et tisser de nouvelles amitiés.
Tanya erre dans la rosée du matin, deux chevaux blancs s’approchent et viennent lui raconter leur amour. Tanya les caresse et fraternise.
Néro, mon matou, a les réflexes, je dirais, bien aiguisés. Normal, il passe son temps à dormir dans le tiroir des couteaux et des ciseaux.
Jamais je ne pourrai oublier le regard qu’elle a laissé couler vers moi quand elle m’a dévoilé qu’elle était encore vierge à dix-neuf ans.
Il fut un temps où la pensée épousait la forme de précieux alexandrins. Aujourd’hui, nos neurones suralimentés éclatent en gerbes de twitt.
J’entends un cri de détresse. La jeune femme handicapée est tombée, elle ne parvient pas à remonter seule sur son fauteuil. Chienne de vie.
Il crie, il hurle, il vocifère dans son cellulaire. Pourtant, il n’est pas en colère. Il a juste 70 ans et c’est tout nouveau pour lui.
J’entends ses talons claquer, j’aperçois ses jambes, sa jupe ultra courte, ses seins conquérants et sa chevelure flottante. Elle est à moi.

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